Dans le cadre de notre travail d’information, nous publions ci-dessous un article vu sur internet il y a à peine quelques minutes. Le thème est «l’automobile».
Son titre (Le ministre Pierre Fitzgibbon avoue que le Québec «n’a pas assez d’électricité» pour tous ses projets industriels) synthétise tout le texte.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez en conséquence vous fier aux informations qu’il donne.
L’article d’origine :
La menace d’un manque d’électricité dans la province plane au-dessus du gouvernement depuis déjà quelques mois; le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon l’avoue en entrevue à TVA jeudi, le Québec «n’a pas assez d’énergie» pour tous ses projets industriels.
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C’est une situation assez spéciale que vit le Québec. 50 grands projets nécessitent l’approvisionnement de 50 mégawatts et plus dans la province présentement. Entre 2000 et 2022, il n’y en avait qu’un seul.
«Je dois admettre que nous n’avons pas assez d’électricité pour tous les projets qu’on considère au gouvernement valable pour des fins environnementales pour décarboner ou des fins économiques», confie le superministre.
Il a tenu à rassurer la population quant au risque d’une pénurie d’énergie au Québec.
«On ne manquera jamais d’électricité pour les services essentiels, nos maisons, nos hôpitaux.»
Toutes les options sont envisageables au sein du gouvernement pour pallier à ce manque d’électricité: l’énergie éolienne ou solaire, ou encore la construction de nouveaux barrages.
«Mais on peut aussi consommer un peu moins ou différemment», affirme-t-il.
On pourrait d’ailleurs voir le nouveau patron d’Hydro-Québec, Michael Sabia, cet automne en commission parlementaire, pour qu’il puisse prendre la parole pour une première fois devant les élus.
Une autre multinationale s’installe dans la Vallée de la transition énergétique, à Bécancour. Cette fois-ci, c’est le géant Ford et son usine de production de matériaux de batteries, qui permettront de créer 345 emplois.
«C’est quand même intéressant de voir qu’on est capable de convaincre ces gens-là de venir au Québec parce que nous avons les ressources, les programmes financiers adéquats puis l’écosystème de talents aussi.»
Selon le ministre, c’est le premier «écosystème» de ce genre en Amérique du Nord. Une «chaine» complète, des minéraux jusqu’à la batterie.
Ottawa et Québec financeront près de 650 millions de dollars pour la construction de l’usine. «On considère que les coûts vont être inférieurs aux revenus pour le Québec, d’autant plus que c’est une filière stratégique qui va aider à décarboner le Québec.»
L’ajout d’un constructeur de batteries électriques, qui ultimement mènera à la finalisation d’un véhicule électrique au Québec, n’aidera pas à faire diminuer le parc automobile; c’est pourtant ce que le ministre Pierre Fitzgibbon réclamait en début de semaine.
«Je suis un de ceux qui croient que les voitures électriques… Faut tout être électrique. Mais il faut en avoir la moitié moins!», disait-il lundi.
Il avoue ne pas regretter sa déclaration et croit réellement «qu’on va y arriver». «Je pense que les jeunes le réalisent, d’avoir 2-3 voitures par famille, je pense qu’on va voir progressivement une réduction.»
Des journalistes de TVA Nouvelles ont questionné des citoyens des quatre coins de la province jeudi, sur la nécessité d’avoir deux voitures à la maison.
«On n’a pas le choix d’avoir deux voitures parce que moi je travaille et lui il travaille, puis on ne travaille pas aux mêmes heures. […] Si j’avais le choix, on en aurait qu’une», dit une femme au micro de TVA, à Sept-Îles.
«On est à la campagne, puis dans ce temps-là, ça prend deux voitures parce que s’il y a en a une qui part, faut que l’autre soit capable d’aller à l’hôpital s’il y a lieu», mentionne une citoyenne rencontrée à Trois-Rivières.
«On est en région, il va falloir qu’il pense région à quelque part. C’est différent, la réalité est vraiment différente», déplore une autre à Matane.
En réponse, le ministre croit qu’«il faut faire attention» avec les régions. «Ça prend du transport collectif, pas des REM, ça prend du covoiturage, mais je pense que les autres générations vont nous suivre, vont être plus ouvert à d’autres concepts du partage, mais on n’a pas d’objectif de réduire le pourcentage», confirme-t-il.
Au Québec, le transport représente près de 44% des émissions de gaz à effet de serre. «La carboneutralité en 2050 ne se fera pas avec 5,2 millions de voitures.»
Bibliographie :
Batterie d’accumulateurs/Charge de la batterie/Les interdits des batteries,(la couverture) .
Le Péril bleu/II/V,Le livre .
Photographie/Personnalités/B/Jules Beau,A voir et à lire. .
Pour lire en automobile/Table des Matières,Le livre . Ouvrage de référence.