Chaque fois que l’on remonte les interminables pentes de l’Envalira pour rejoindre le circuit andorran, on pense à lui. On se dit qu’on aimerait bien, un jour, voir Fabio Quartararo, un des plus prestigieux « princes » d’Andorre venir taquiner la trajectoire glacée et les spécialistes de l’épreuve. Le premier français champion du monde GP de l’histoire était au bord de la piste hier, tout comme Dani Sordo, le pilote WRC de Hyundai habitué du Trophée. Ils étaient en civil, sans casque mais avec le sourire lors de leur passage chez Saintéloc l’écurie stéphanoise du leader de la 34^e édition, Aurélien Panis.

Le fils d’Olivier a frappé fort lors de cette deuxième journée raflant tout ce qu’il pouvait rafler dans un style souvent tout proche de la perfection. Qualifs, super finale (au bout des six tours il a creusé un écart impressionnant, rare, sur ses adversaires), superpole, record du tour, en un mot, la totale sur un tracé différent de la veille mais avec, toujours, la fameuse parabolique.

Panis prend la tête devant Dubourg

C’est la neuvième victoire d’étape de l’Isérois sur le Trophée, et l’illustration d’une jeunesse qui monte puisque Yann Ehrlacher et Adrien Fourmaux (excellent, rappelons qu’il débute sur l’Andros), l’escortent sur le podium de la course 2. Arrivé de Val-Thorens avec le « casque jaune » de leader, Jean-Baptiste Dubourg, le tenant du titre sauve les meubles mais voit le vainqueur de l’hiver 2020 prendre les commandes. Boccolacci premier vainqueur de la saison se retrouve troisième.

En Elite, dominatrice vendredi, Margot Laffite n’a pas changé de rôle samedi, la voilà en tête du général devant son » équipier de chez Canal, Julien Fébreau. Le week-end a été marqué, et l’avais est unanime par une « glace fantastique ». Max Mamers, l’organisateur du grand cirque blanc électrique a insisté sur la qualité du travail des Andorrans . « Je n’avais jamais vu une aussi belle piste ici ». Parole de boss !